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vendredi 7 février 2025
lundi 3 février 2025
vendredi 31 janvier 2025
lundi 27 janvier 2025
Message ministériel pour la commémoration du 80ème anniversaire de la Libération
Message de Patricia Miralles
Ministre déléguée auprès du ministre des
Armées, chargée de la Mémoire et des Anciens combattants
80
ans de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau
27
janvier 2025
Il y a 80 ans, les soldats de l’Armée rouge libéraient le
camp d’Auschwitz-Birkenau. Dans la neige d’une plaine de Pologne, dans les
boues gelées de ces terres qui servaient jadis à nourrir les hommes, ils passent
devant des miradors désertés et franchissent des lignes de barbelés
agressivement lancées vers le ciel. Ils y découvrent alors une horreur qui
hantera l’espèce humaine pour l’éternité.
Partout gisent des corps abandonnés. Amassés et liés les uns aux
autres par le gel, éparpillés sur les paillasses et à l’intérieur des
baraquements, les morts sont partout. Entre eux, errants comme des spectres, flottants
dans leurs uniformes trop grands et trop fins, 7 000 vivent encore. Squelettiques et misérables, ils semblaient plus
proches des morts que des vivants. Enfermés dans un corps que la conscience
humaine semble avoir déserté, tous leurs gestes témoignent de leur faiblesse.
Depuis plusieurs jours, depuis que les derniers SS ont fui,
entrainant dans les marches de la mort plus de 70 000 déportés blessés, épuisés, et dont la majorité va être engloutie
dans la nuit et le brouillard des étendues glacées de Silésie, l’usine de mort a
cessé son ronronnement perpétuel. Les ordres aboyés, comme en écho aux hurlements
des chiens, les cris des victimes et ceux des bourreaux, le craquement des fours,
le chuintement feutré des cheminés se sont estompés. Tous ces bruits, les
bruits du génocide, ont laissé la place à un silence que les morts partagent alors
avec les vivants.
Ils ne le savent pas encore,
mais les soldats de l’Armée rouge viennent de découvrir la plus grande industrie
de mise à mort jamais conçue et exploitée par l’Homme. Par des hommes qui n’aimaient
pas l’Homme. Effarés et interdits, ils ne savent pas encore qu’ils sont au cœur
du plus grand charnier de l’histoire. La terre et les nuages bas sont chargés
des cendres d’un million cent mille morts, et plus largement, les pays et les vastes
contrées d’Europe orientale ont vu 6 millions de Juifs se faire assassiner.
Auschwitz appartient depuis à l’Humanité. La plaie que les nazis ont
ouverte sur les terres violentées et torturées de Pologne ne doit ni se
refermer, ni même cicatriser dans la conscience des hommes. Elle doit rester vive
au cœur de chaque esprit.
Car aujourd’hui, alors que les actes antisémites connaissent un
regain indéniable en France et en Europe, alors que certains essayent
d’importer un conflit étranger et son lot de déchirures, comment ne pas voir
que les causes de l’horreur nazie n’ont pas disparu, mais qu’elles ont plutôt
muté, tel un virus qui demande à tuer encore ?
Le « plus jamais » que nous impose
la Shoah est un impératif catégorique. Nous devons veiller à son respect avec vigilance
et persévérance. Alors aujourd’hui, 80 ans après la découverte d’une horreur
qui redéfinit l’horreur même, la République affirme qu’elle ne cèdera rien à
l’antisémitisme, rien au racisme. Elle ne cèdera rien à la haine, sous toutes
ses formes. Qu’elle s’affiche au grand jour ou qu’elle soit nourrie dans
l’ombre, ou l’anonymat des réseaux sociaux.
Commémorer les 80 ans de la libération du camp d’Auschwitz
aujourd’hui, c’est savoir que les morts nous écoutent. C’est rendre hommage aux
innocents qui ont subi souffrances et tortures dans les camps. C’est accomplir
notre devoir de préservation du témoignage historique des crimes qui ont été
perpétrés. Et c’est enfin rester fidèle à ce vers d’avertissement de Paul Eluard
: « si l’écho de leurs voix faiblit, nous périrons ».
L’enseignement de la Shoah, de son histoire, le travail de mémoire et
l’éducation sont les plus puissants antidotes au virus. Car nous ne devons pas
oublier que le monde n’a pas su ou n’a pas voulu voir ce qui était à l’œuvre au
bout de ces interminables lignes de chemin de fer qui meurtrissaient l’Europe.
Nous ne devons pas oublier que la science ou le progrès n’ont pas empêché la
destruction méthodique du corps des juifs.
C’est aussi la preuve que la civilisation ne protège pas de l’horreur.
Lorsqu’elle est abreuvée de ressentiment et de rancœur, elle devient malade
d’elle-même et accouche du pire.
Alors, 80 ans après la fin du génocide, la lutte contre les actes et
discours de haine doit être la marque distinctive de notre époque.
Vive la République !
Vive la France !
lundi 20 janvier 2025
Voeux de Fabien BLONDEL 2025
La cérémonie des voeux à Lesdins s'est tenue le samedi 18 janvier 2025 dans la salle des Fêtes. C'est entouré des élus du Conseil Municipal, que Fabien a souhaité une très bonne année 2025 à tous et toutes concitoyens (nes). Il a rappelé tous les travaux réalisés durant l'année écoulée, les festivités qui ont eu lieu. C'est tout un engagement jour après jour, un dévouement pour la commune et ceci en respectant un budget (excercice toujours plus difficile chaque année) mais avec une stabilisation des impôts communaux. Il a tenu à remercier toute son équipe municipale, technique et administrative qui participent activement au bon fonctionnement de Lesdins.
Des élus d'autres communes étaient présents, dont Mme Macarez maire de St-Quentin, Thomas Dudebout Vice Président du Conseil Départemental, Mme ARDAENS maire de Fayet, Christophe François maire d'Omissy, Philippe Lemoine maire de Rouvroy, Arnaud Proix maire d'Essigny le Petit, Damien Nicolas maire d'Happencourt. Des représentants de la gendarmerie avec le Général PREVOT, les pompiers avec le lieutenant LECLERC. Monsieur Jean Marie Bertin représentant le Souvenir Français.
Monsieur le Député Julien DIVE présent également a remis la médaille à Théo Petit pour son engagement depuis trois ans auprès des Porte-drapeaux.