Blog pour toutes et tous relatant les événements sur la vie du village de Lesdins

dimanche 29 novembre 2020

Noël 2020 La crèche s'adapte à la pandémie

      La covid 19 nous oblige cette année à prendre de nouvelles dispositions pour présenter la crèche 

               Ouverture le samedi 19 décembre à 14h fermeture à 18 h jusqu'au  jeudi 29 décembre

Tous les enfants accompagnés des parents et grand parents pourront voir la crèche dans toute sa splendeur. 

Cette année sans accueil, il nous faudra se contenter de la présentation de la crèche avec toutes les illuminations.

Afin de respecter les distances et d'éviter les croisements. L'entrée se fera par le grand portail avec sortie par le petit portillon. Des barrières vous guiderons sur le tracé. Une rangée de barrières seront positionnées un mètre devant la crèche afin d'éviter aux  enfants d'accéder à l' intérieur de la crèche. 

 


Exceptionnellement Le mercredi 23 décembre à 14h 30 monsieur RICHET sera à la disposition des enfants, des parents et grand parents .

L'historique de cette réalisation sera faite. Toutes questions pourront lui être posées.

samedi 28 novembre 2020

Avec la pandémie nos édiles sans donnent à cœur pour nous mettre sous cloche

                  Lettre reçu d'une personne qui a encore les pieds sur terre

Lettre à mon père qui n’aurait pas supporté cette époque ! 
  Tu étais ouvrier agricole. 
À onze ans, tu labourais déjà avec un cheval. 
À 80, tu descendais de ton dernier tracteur. Et, voici quelques années, alors que tu venais de souffler tes 91 bougies, tu partis pour trop longtemps de l’autre côté du chronomètre. 
Ne connaissant pas ta nouvelle adresse, je ne t’écris pas souvent. Le vent, le chant des oiseaux et la course des étoiles étant mieux qualifiés que moi pour te donner des nouvelles du monde. Mais aujourd’hui et peut-être car j’aimerais pouvoir compter encore un peu sur toi, je viens te parler de ce monde qui, justement, n’y est plus tout à fait. 
Nous voilà pilotés par quelques jeunes godelureaux qui font fureur dans la maladresse et le mépris, qui croient savoir ce qui est bien pour nous, car ils savent avant tout ce qui est bien pour eux. 
Depuis le mois de mars nous avançons, un masque plaqué sur le visage. 
Pendant 6 mois les enfants ne sont pas allés à l’école. D’ailleurs, en parlant d’école, ceux de ta génération faisaient moins de fautes et savaient mieux compter avec un simple certificat d’études que la plupart de nos bacheliers. 
Que je te dise aussi, parce que certains font déjà semblant de l’oublier, au début de l’été, quelques élus zélés avaient installé des corridors sur le sable pour que nous puissions aller voir la mer. 
Oui, oui, tu peux me croire, nous n’avions même plus le droit d’aller voir la mer, ni la montagne d’ailleurs ! Et puis, plus rien, peut-être parce que les échevins de faction à Lutèce avaient compris qu’il ne fallait pas pousser le bouchon trop loin. 
Avant cela, ils nous ont aussi interdit de rendre visite à nos anciens dans les maisons de retraite où beaucoup sont morts sans avoir vu une dernière fois leurs épouses, leurs maris, leurs enfants. Il était interdit de marcher dans la rue, de nous déplacer d’un village à l’autre, d’aller débusquer la morille dans le bois d’à côté, pas moyen de se faire couper les cheveux, le coiffeur avait baissé son rideau, plus de dentiste, idem pour les rendez-vous médicaux. Les mariages aussi étaient interdits, aux enterrements pas plus de 10 personnes.
  “Interdit” : je répète souvent ce mot parce que, désormais, ici, c’est le plus couramment employé. 
Pour aller chez le boucher, chez l’épicier, “faire de l’essence” ou se dégourdir les mollets, il fallait se munir d’un laisser passer. Un bout de papier contrôlé par les gardes du cardinal de service que l’on nous obligeait à remplir nous-même, c’est dire le degré de soumission. 
Avec, comme en temps de guerre, çà et là, planqués derrière les volets, le relent des délations. 
Interdit de nous rassembler, interdit de danser, il n’y a pas eu de bal au village cet été. Interdit de jouer aux boules, au ballon, au loto dans la salle des fêtes, à la belote dans les bistrots. De toutes façons les bistrots étaient fermés et, d’ici quelques temps, ils le seront peut-être à nouveau. Figure-toi qu’ils envisagent même de nous prendre la fièvre à l’entrée des restaurants. 
Tous les soirs, à la télévision, nous devons écouter la parole des savants. C’est comme ça, on ne nous demande plus notre avis. Sauf, parce que ça c’est important et qu’il faut bien nous occuper, pour voter par téléphone et désigner celui qui aura le mieux chanté dans les émissions de téléréalité. D’ailleurs, à la télé, il n’y a plus que des séries policières, ça tire de tous les côtés, des meurtres en veux-tu en voilà. Tu sais même plus si c’est les informations ou du cinéma. 
J’ai entendu dire aussi qu’il n’y aurait bientôt plus de pièces ni de billets, seulement des instructions sur des boites vocales et des chiffres sur des écrans d’ordinateurs. L’argent, c’est trop sale. Même avec ça, ils arrivent à nous faire peur pour mieux contrôler nos économies. 
Je te jure, ce ne sont pas des conneries. Arrête de rigoler, tout est vrai. Et attends, tu vas voir ce que nous réservent les “forces de progrès”. Si tu revenais, tu ne reconnaîtrais pas ces garrigues où tu taillais la vigne entre deux bourrasques de tramontane gelée. Là-haut, les écolos ont planté leurs grands tourniquets blancs pour brasser du vent aussi futile que leurs idées. Et des idées, ils n’en manquent pas. Tiens, récemment l’un d’entre eux a supprimé le sapin de Noël, une autre veut “éliminer” les hommes, certains veulent interdire le Tour de France. D’ailleurs cette année il a eu lieu en septembre, sans demoiselles pour embrasser le champion. 
De toutes façons, on ne s’embrasse plus, on ne se serre plus la main. Pendant ce temps, dans les villes, les vandales (ce mot me vaudra peutêtre un procès…) continuent de tout péter. Dans les campagnes, d’autres abrutis crèvent les yeux des chevaux, leur coupent les oreilles, massacrent les génisses, éventrent les petits veaux. Un peu partout, les 
églises flambent, mais il ne faut pas en parler. Des détraqués s’en prennent à la République, mais il n’est pas certain qu’ils le fassent exprès. 
Bientôt nous ne pourrons plus rouler en voiture. Pour désherber, même sur les coteaux il va falloir reprendre la pioche. Un philosophe, qui sait certainement ce que travailler veut dire, préconise d’arrêter l’utilisation des moteurs pour avoir recours à l’énergie musculaire “animale ou humaine”. Ils sont allés chercher des ours dans les Carpates pour les installer dans les Alpes et les Pyrénées. Ils protègent les loups pendant que les troupeaux sont décimés. Et ils tirent des citoyens au sort pour imaginer le futur de nos paysans. Parce que ceux-là ont une “opinion”, tu comprends. Ils ont des idées. Même si certains ne savent pas faire la différence entre une aubergine et un navet. 
Les chasseurs aussi en prennent plein la gueule, les cirques n’auront bientôt plus d’animaux. Et, tiens-toi bien, parce que celle-là il fallait la trouver, la viande sera remplacée par des steaks végétaux fabriqués dans des labos. 
Comment expliquer ça à un gars comme toi qui descendais les rangées de vigne avec un sac de 50 kilos d’engrais coincé sous chaque bras, qui célébrait l’entrecôte et honorait le gigot, qui n’étais même pas rassasié après une centaine d’escargots ? Toi l’épicurien qui me conseilla un jour, alors que je sillonnais une parcelle longtemps restée en friche, de changer de sens parce que je ne suivais pas la bonne pente. Celle que l’eau devait emprunter naturellement. Celle que seuls les anciens connaissaient et que l’on ne pouvait distinguer à l’œil nu. 
Parce qu’il en va, je le crois, de l’eau et du cours des rivières comme de celui de l’histoire. Si nous perdons les repères, si nous oublions la réalité, si nous ne transmettons pas le savoir avec cette part consubstantielle de sensibilité qui demeure la part la plus profonde de l’homme, les sources vont se tarir. Et les chemins qui sont parfois ceux de nos libertés, risquent de se refermer sur la misère et le chaos. 
Allez Papa, je te laisse. Et surtout ne regrette rien. Ici-bas, Mad Max est en train de remplacer Don Camillo ! 
Auteur inconnu

vendredi 27 novembre 2020

Installation de nouvelles guirlandes rue de Champagne et route de Saint-Quentin

 La commune a fait l'acquisition de nouvelles guirlandes de Noël afin de continuer a rénover et embellir notre village dont  5 nouvelles guirlandes pour la RD8 ( rue de Champagne et Route de Saint-Quentin). L'entreprise SANTERNE  est chargée de l'installation et le raccordement électrique de celles ci grâce à leurs nacelles. Travaux exécutés sur 2 matinées (vendredi 27 nov et lundi 30 novembre 2020).



mardi 24 novembre 2020

Installation du panneau des travaux d'aménagement rue de Picardie

 Le panneau de l'aménagement de la rue de Picardie a été installée ce mardi 24 novembre, il comprend les différents acteurs ainsi que le montant des travaux. 





lundi 23 novembre 2020

Dépôt sauvage

 Il a été constaté un dépôt sauvage de résineux dans les noues rue du Languedoc (situation :  accès pompier). Il est rappelé que les dépôts de déchets verts peuvent être sanctionnés par la B.I.E  (Brigade Intercommunale de l' Environnement).



Porte du four à pain fracturée

 Pour la énième fois, la porte du four à pain (sur la place du village) a été fracturée ce week-end !! Un dégât fort inutile car rien n'est à dérober à l'intérieur !!!!!😦

La porte sera réparée ultérieurement par les services de la mairie.


jeudi 19 novembre 2020

Conteneurs recyclage déplacés

 Afin de procéder à la réalisation des travaux rue de Picardie, le conteneur de recyclage de verre ainsi que le conteneur des vêtements Relais ont été déplacés. Ils se situent près du garage RENAULT (vers la fin de la rue de Picardie).



mardi 17 novembre 2020

Réunion de chantier avec l'entreprise VERDI

 Réunion de chantier ce mardi 17 novembre à 9heures concernant les travaux d'aménagement débutés il y a peu dans la rue de Picardie avec l'entreprise VERDI (designer de territoires). Les emplacements pour les futurs parkings commencent à se dessiner sur le trottoir droit. 



vendredi 13 novembre 2020

Travaux (photo sous courrier) et stationnement rue de Picardie



 


Annexe football-club

 Réalisation d' une annexe du football-club dans la Maison des Associations par le 4ème adjoint Dominique BREE


Nos bancs rénovés

Les 4 bancs extérieurs ont eu besoin d'être rénovés, celui du Monument aux Morts et les 3 autres le long du canal. Travail réalisé par le 4ème adjoint Dominique BREE




jeudi 12 novembre 2020

Réunion de chantier

 Réunion de chantier sur place ce jeudi 12 novembre 2020 afin de faire le point sur les travaux concernant eau et assainissement rue de Normandie, rue de Provence et rue de Picardie.

Rue de Provence, l'entreprise est en cours sur le deuxième tronçon.

Rue de Normandie, les travaux d'enfouissement sont terminés, restera la pose du macadam qui sera fait courant décembre en même temps que le revêtement rue de Provence.

Rue de Picardie, la rue est désormais barrée avec mise en place d'une déviation. Les travaux débutent cette semaine avec un premier tronçon qui démarre de la mairie jusqu'au Club 1000 et durera jusqu'au 24 décembre pour reprendre début janvier avec le deuxième tronçon de l'école jusqu'au garage Renault.



mercredi 11 novembre 2020

Commémoration de l'Armistice

Pour des raisons de conditions sanitaires dues au Covid 19 et sous les recommandations de la Préfecture,  la commémoration  du 11 novembre s'est déroulée au plus strict minimum de concitoyens. Au Monument aux morts et sur la stèle des mariniers : dépôt de gerbes, appel aux Morts, minute de silence, Marseillaise et discours (lu par Fabien BLONDEL) de la Ministre déléguée (Geneviève DARRIEUSSECQ)  auprès de la Ministre des Armées. Seront nommés également tous les hommes  morts pour la France durant l'année 2020.
Dépôt de gerbes également sur la tombe de Paul LEFLOCH mort en 1915. Tombe située dans l'ancien cimetière avec une croix blanche offerte par le Souvenir Français.

Le wagon où aura lieu la signature de l'Armistice en présence de Georges CLEMENCEAU mettant fin à la première guerre mondiale 
Une minute de silence et dépôt d'une fleur sur la stèle du Général De GAULLE




































 

jeudi 5 novembre 2020

Dechèterie : nouveau règlement au 5 novembre 2020

 A nouveau, changement dans les procédures pour les déchèteries ! Plus besoin de prendre rendez-vous. Horaires habituels. Munissez vous de votre attestation de dérogation et cochez la case : convocation judiciaire ou administrative  pour se rendre dans un service public.

Pas plus de trois voitures dans l'enceinte de la déchèterie.


lundi 2 novembre 2020

Reconfinement : mesures pratiques et sanitaires









 

L'hommage à l'instituteur Samuel PATY dans l'école

 Hommage ce lundi 2 novembre 2020 dans notre école, comme dans toutes les écoles de la République Française, à l'instituteur Samuel PATY. Le texte de Jean JAURES, ci-dessous les photos, a été lu par chaque enseignant et expliqué aux enfants dès leur rentrée ce matin. Une minute de silence a été scrupuleusement respectée par tous à 11 heures.
Les enfants ont pu à l'aide de leurs professeurs s'approprier les valeurs de la République et de la liberté d'expression en écrivant quelques paroles du poème de Paul ELUARD sur la "liberté" écrit en 1942.
Présence des élus "pour symbole" dans chaque classe sans discours

Classe cycle 2 grande section/ cours primaire

Poème "liberté, j'écris ton nom...). Merci aux enfants et à leur instituteur pour la prise de photos



 Aux Instituteurs et Institutrices 

Vous tenez en vos mains l’intelligence et l’âme des enfants ; vous êtes responsables de la patrie. Les enfants qui vous sont confiés n’auront pas seulement à écrire et à déchiffrer une lettre, à lire une enseigne au coin d’une rue, à faire une addition et une multiplication. Ils sont Français et ils doivent connaître la France, sa géographie et son histoire : son corps et son âme. Ils seront citoyens et ils doivent savoir ce qu’est une démocratie libre, quels droits leur confère, quels devoirs leur impose la souveraineté de la nation. Enfin ils seront hommes, et il faut qu’ils aient une idée de l’homme, il faut qu’ils sachent quelle est la racine de toutes nos misères : l’égoïsme aux formes multiples ; quel est le principe de notre grandeur : la fierté unie à la tendresse. 

Il faut qu’ils puissent se représenter à grands traits l’espèce humaine domptant peu à peu les brutalités de la nature et les brutalités de l’instinct, et qu’ils démêlent les éléments principaux de cette œuvre extraordinaire qui s’appelle la civilisation. Il faut leur montrer la grandeur de la pensée ; il faut leur enseigner le respect et le culte de l’âme en éveillant en eux le sentiment de l’infini qui est notre joie, et aussi notre force, car c’est par lui que nous triompherons du mal, de l’obscurité et de la mort. 

Eh quoi ! Tout cela à des enfants ! — Oui, tout cela, si vous ne voulez pas fabriquer simplement des machines à épeler. Je sais quelles sont les difficultés de la tâche. Vous gardez vos écoliers peu d’années et ils ne sont point toujours assidus, surtout à la campagne. Ils oublient l’été le peu qu’ils ont appris l’hiver. Ils font souvent, au sortir de l’école, des rechutes profondes d’ignorance et de paresse d’esprit, et je plaindrais ceux d’entre vous qui ont pour l’éducation des enfants du peuple une grande ambition, si cette grande ambition ne supposait un grand courage. […] 

Sachant bien lire, l’écolier, qui est très curieux, aurait bien vite, avec sept ou huit livres choisis, une idée, très générale, il est vrai, mais très haute de l’histoire de l’espèce humaine, de la structure du monde, de l’histoire propre de la terre dans le monde, du rôle propre de la France dans l’humanité. Le maître doit intervenir pour aider ce premier travail de l’esprit ; il n’est pas nécessaire qu’il dise beaucoup, qu’il fasse de longues leçons ; il suffit que  tous les détails qu’il leur donnera concourent nettement à un tableau d’ensemble. De ce que l’on sait de l’homme primitif à l’homme d’aujourd’hui, quelle prodigieuse transformation ! et comme il est aisé à l’instituteur, en quelques traits, de faire sentir à l’enfant l’effort inouï de la pensée humaine ! […] 

Je dis donc aux maîtres, pour me résumer : lorsque d’une part vous aurez appris aux enfants à lire à fond, et lorsque d’autre part, en quelques causeries familières et graves, vous leur aurez parlé des grandes choses qui intéressent la pensée et la conscience humaine, vous aurez fait sans peine en quelques années œuvre complète d’éducateurs. Dans chaque intelligence il y aura un sommet, et, ce jour-là, bien des choses changeront. 

Jean Jaurès, La Dépêche, journal de la démocratie du midi, 15 janvier 1888.

Arrêté préfectoral sur l'obligation du port du masque