Blog pour toutes et tous relatant les événements sur la vie du village de Lesdins

jeudi 27 juin 2024

Kermesse de l'école

 Belle réussite de la kermesse à l'école, organisée par l'Association des Parents d'Elèves de Lesdins-Remaucourt. Beaucoup de parents présents, des animations pour les grands et les petits, une restauration sur place.

Des tables et bancs ont été mis à disposition par le Comité des Fêtes qui a d'ailleurs remis un chèque de 300 euros à l'Association, en remplacement de la structure gonflable initialement prévue et annulée en raison de la pluie éventuelle.

Le syndicat scolaire de Lesdins- Remaucourt a remis des cartes cadeaux pour les élèves du CM2 qui partent en 6ème à la rentrée de septembre. 

Merci à Marine MARTIN, Présidente de l'Association, pour ses photos.














mardi 18 juin 2024

Commémoration du 18 juin 1940

 Peu de monde pour cette 84 ème année de la commémoration de l'appel du 18 juin 1940 par le Général De Gaulle. Et cette année devant la stèle du Général, entièrement remaniée par les deux adjoints qui ont réalisé un gros travail. Merci à Aurélie Masson pour ses photos.

Message de Patricia Miralles (Secrétaire d'Etat) à lire sous les photos





Message de Patricia MIRALLES, Secrétaire d'Etat auprès du Ministre des Armées, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire.

Londres, le 18 juin 1940. Londres, capitale de l'Angleterre et déjà un peu d'une France combattante, depuis que la veille elle a accueilli un général qui ne peut se résoudre à voir son pays capituler devant l'ennemi. Il a 49 ans et il s'appelle Charles De Gaulle.
Naufragé de la défaite, sans troupes, sans moyens, sans guère de crédit encore. Mais c'est lorsqu'il est seul et démuni de tout que se révèle l'essentiel, sur lequel tout l'avenir sera bâti : une foi invincible dans le destin de la France, une confiance inébranlable dans la victoire des alliés, et dans les français, qui, il le savait, au plus profond d'eux-mêmes, n'accepteraient pas la soumission.

Londres, le 18 juin 1940, 18h, au siège de la BBC. Au milieu de la débâcle, au coeur du plus atroce effondrement de notre histoire, une voix s'élève. Une autorité forgée dans l'apocalypse. Un français parle aux français. Un discours ciselé, 400 mots à peine, quelques brèves minutes qui permettent de poser les bases d'un relèvement et d'exorciser la compromission.

Ce jour-là, le Général De Gaulle fait entendre l'expression d'un refus, un simple "non", trois lettres d'une telle vitalité que la défaite n'avait pas réussi à entamer. Non, la France n'est pas seule. Non, la guerre n'est pas terminée. Non, il n'y a aucune raison, ni de coeur ni d'esprit, d'accepter l'armistice infamant.

Ce soir là, avec cette allocution que si peu ont entendu mais que tant répèteront, le Général a fait jaillir une étincelle. Une étincelle qui a allumé un feu, que certains pensaient de paille, et qui n'a cessé de grandir. Feu sacré devenant brasier, lorsque tout à tour des anonymes ont rejoint la Résistance pour souffler sur ses braises. Il a réveillé des volontés qui, avant le 18 juin, frémissaient d'indignation et de liberté, et qui se sont soulevées après lui.
Ses émissaires, porteurs de la flamme, peu nombreux au début, finirent par former une armée. Combattants des forces françaises libres, résistants de l'intérieur de toutes les couleurs politiques, coalisés face au danger. Anonymes qui cachaient un  juif ou un homme traqué, étudiants qui traçaient une croix de Lorraine sur les murs de la ville, téméraires qui déposaient une gerbe un 11 novembre. L'esprit de résistance sera partout, il jaillira du vieux pays disloqué que la répression nazie de plus en plus féroce ne parviendra plus à empêcher de se rassembler.

Tous ces français avaient en partage une certaine idée de la France et refusaient de l'abandonner à ceux qui l'avaient envahie. Ils étaient des éclaireurs de la liberté qui rachetaient l'honneur d'un pays que d'autres avaient trahi.

Londres, le 18 juin 1940, et jusqu'à la fin de la guerre. C'est dans cette ville, plus tard à Alger, que le Général se fit architecte de la résistance puis de la reconstruction. C'est là qu'il a écrit parmi ses plus grands discours et exprimé sa vision pour la France. Londres à l'heure où la BBC n'a jamais été si française, Londres où des "vive la France !" mâtinés d'accent anglais accompagnaient les déambulations du Général. Londres à la fois hôte et incarnation du désir de résistance.

Le Général inconnu ne l'était plus. Il était devenu le chef d'une France en exil, mais combattante et libre. Reconnu par ses alliés anglophones, fédérant derrière lui les troupes de l'empire, celles qui s'illustreront plus tard à Bir Hakeim et dans les sables de Koufra, à Oyonnax et dans les maquis, autour du commandant Kieffer et dans les montagnes de Monte Cassino, à bord du Surcouf ou du cuirassé Richelieu, dans l'escadrille de Normandie-Niémen.

Il y a 84 ans, en jetant sur le papier son discours avec ardeur dans l'anonymat d'un après-midi d'été, le Général De Gaulle a aussi écrit notre destin, et notre histoire. 
En ce jour, alors que la Nation reconnaissante commémore les 80 ans des Débarquements et de la Libération, notre gratitude s'exprime envers lui, envers ses compagnons et toutes celles et ceux qui l'ont rejoint et suivi. Ensemble, ils s'exprimèrent une idée simple, mais conforme à ce qu'est la France : que rien ne pouvait exister ni demeurer sans liberté. 

Vive la République !
Vive la France !

Invitation de l'appel du 18 juin

 

Commémoration pour la 84ème année de l'appel du 18 juin 1940 du Général De Gaulle, rendez vous est donné à 18 heures devant la mairie


dimanche 9 juin 2024

resultat des élections Européennes du 9 juin 2024

 Nombre d'inscrits : 633

Nombre de votants : 357

Nombre de votes exprimés : 346

Blancs : 6

Nuls : 5