Fabien BLONDEL a lu le message de Jean-Marc TODESCHINI, Secrétaire d'Etat des Anciens Combattants et de la Mémoire, commémorant l'appel historique du général DE GAULLE a refuser la défaite et à poursuivre le combat contre l'ennemi, ainsi que l'appel du 18 juin du général.
Certes, nous avons été, nous sommes submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne de l'ennemi.
Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui.
Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? NON !
Croyez moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la FRANCE. Les même moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la Victoire.
Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle n'est pas seule !
Elle a un vaste empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limite l'immense industrie des Etats-Unis.
Cette guerre n'est pas limitée au territoire de notre malheureux pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là !
Moi, général DE GAULLE, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialisés des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi.
Quoi qu'il arrive, la Flamme de la Résistance Française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas !
Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la radio de Londres.