Le premier novembre 1990 la commune de
Lesdins inaugurait
son calvaire.
Construction à la
croisée des routes, et symbole aux multiples significations.
Population, fidèles et élus n'ont pas manqué cette cérémonie devenue
exceptionnelle en ces temps modernes. Histoire de notre calvaire et celle du chêne qui se
trouve au pied de la stèle.
Pour ce qui est du
calvaire, reprise de l'article du
journal l'Aisne nouvelle du 3 novembre 1990 : Ce calvaire a été inauguré le jour même de la Toussaint.
Situé à l'angle de la rocade du CD 8, ce
calvaire est en réalité le second que compte sur son territoire la commune de
Lesdins, un premier étant à l'entrée du village de Levergies (peu de lesdinois connaissent son emplacement).
Le pourquoi de cette initiative? Le maire Alain Richet l'a évoqué lors de son intervention au pied de la construction : la commune de Lesdins était certainement une des seules communes de France à ne pas avoir de calvaire à l'intérieur du village. Alors l'idée a été proposée au conseil municipal et acceptée. Il restait à trouver un bon emplacement et un propriétaire susceptible de donner le terrain.C'est un docteur de Cambrai et son épouse qui ont permis cette réalisation. M le Maire en profita pour les remercier tous les deux ici présents. Il remercia également le personnel de Lesdins avec à sa tête monsieur Duquesne pour la réalisation de la croix en fer forgée et du massif de fleurs (ils ont œuvré avec cœur a déclaré le maire). Remerciements également aux élus ainsi que ceux des alentours: M Ponthieu, Mme Proy et M Pezant, respectivement maires de Fonsomme, Estrées et Magny La Fosse.
Le pourquoi de cette initiative? Le maire Alain Richet l'a évoqué lors de son intervention au pied de la construction : la commune de Lesdins était certainement une des seules communes de France à ne pas avoir de calvaire à l'intérieur du village. Alors l'idée a été proposée au conseil municipal et acceptée. Il restait à trouver un bon emplacement et un propriétaire susceptible de donner le terrain.C'est un docteur de Cambrai et son épouse qui ont permis cette réalisation. M le Maire en profita pour les remercier tous les deux ici présents. Il remercia également le personnel de Lesdins avec à sa tête monsieur Duquesne pour la réalisation de la croix en fer forgée et du massif de fleurs (ils ont œuvré avec cœur a déclaré le maire). Remerciements également aux élus ainsi que ceux des alentours: M Ponthieu, Mme Proy et M Pezant, respectivement maires de Fonsomme, Estrées et Magny La Fosse.
C'est l'abbé Delbecque qui a béni ce calvaire, non sans formuler
le vœu (vu son emplacement) il incite
les automobilistes à lever le pied et à respecter la vie.
M Richet n'a pas omis de remercier toutes les lesdinoises et
les lesdinois ici présents, ainsi que la
chorale, et la participation de Mrs Delval et Trannoy qui ont fait un apport de fleurs en tant que responsables de la
société d’horticulture de St Quentin. (l'Aisne nouvelle du 3/11/1990)
Reste
la petite histoire du chêne
Pour marquer l'inauguration du
calvaire il m'a semblé bon de planter un
chêne au pied de la croix. En 1989
toutes les communes de France ont été invitées à fêter l'événement du
bicentenaire de(1789) à cette occasion lors d'une réunion du conseil municipal nous avons
décidé de planter 2 chênes, un dans le
parc du monument aux morts, l'autre sur la place du 43ième RI. Pour agrémenter
le tout, une petite fête a été organisée à cette occasion. Plusieurs jours après, la commune de Lesdins comme dans bien
d'autres communes a eu la désagréable
surprise de constater que nos chênes avaient été coupés.
Ne voulant pas connaître le même sort pour le chêne au pied
du calvaire de Lesdins le secret a été
gardé jusqu'à ce jour.
Ce chêne que vous voyez sur la
photo a été prélevé derrière le canal et
planté un soir à la nuit tombante afin de ne pas être vu.
Pour la postérité, il faut conserver en
mémoire la date de plantation de ce Chêne le 3 novembre
1990
Il existe de vieux arbres en
France, mais bien souvent il ne reste aucune trace qui marque l’événement. Pour votre information il y en a un qui
lui à1020 ans c'est en Seine
Maritime à Allouville-Bellefosse tout
près d’Yvetot. Il vaut le détour !!
Alain Richet