Depuis le 22 mars: Le printemps est là pour nous rappeler que la nature se fiche du covid 19.
Il suffit de voir notre calvaire à la croisée des chemin.
Ce calvaire placé sur un petit mont est là pour nous rappeler que nous sommes en période de carême.
Dimanche prochain c'est le dimanche des rameaux.Afin de nous rafraîchir la mémoire rien de mieux que de se référer aux spécialistes.J'ai choisi Jacques Nieuviarts bibliste pour en quelques mots nous rappeler le contexte des rameaux qui nous conduirons vers la semaine Sainte et le dimanche de Pâques
Lorsque Jésus entre à Jérusalem, la ville de la plus grande joie et de la plus grande tristesse, il est grave. Il sait que c'est à cet endroit que sa Passion aura lieu. Par le P. Jacques Nieuviarts, bibliste.
Lorsque Jésus entre à Jérusalem, la ville de la plus grande joie et de la plus grande tristesse, il est grave. Il sait que c'est à cet endroit que sa Passion aura lieu. Par le P. Jacques Nieuviarts, bibliste.
Quelle joie plus grande au temps de Jésus, que de monter à Jérusalem pour les grandes fêtes de pèlerinage, en particulier celle de Pâques. Les foules qui entourent Jésus aux portes de la ville partagent cette joie. Pour Jésus elle est mêlée de gravité. En chemin, il a plusieurs fois annoncé à ses disciples que Jérusalem est pour lui la ville de la Passion et de sa mort sur une croix. Il a pleuré avec amertume aussi sur la ville : «Jérusalem, Jérusalem, toi qui tues les prophètes et lapides ceux qui te sont envoyés, que de fois j'ai voulu rassembler tes enfants comme une poule rassemble sa couvée sous ses ailes… et vous n'avez pas voulu !» (Luc 13, 34).
En Palestine ce sont des rameaux d'olivier, de laurier que la foule agitait sur le passage de Jésus.
Pour nous, ce sont des branches de buis que nous agitons quand le prêtre entre dans l' Eglise.
En Palestine ce sont des rameaux d'olivier, de laurier que la foule agitait sur le passage de Jésus.
Pour nous, ce sont des branches de buis que nous agitons quand le prêtre entre dans l' Eglise.