Vive nos marchés de quartier

Rien de mieux que de parcourir les allées du marché au pas lent de la tortue. Humer les odeurs, soupeser les produits, comparer les prix, discuter avec les commerçants, et les producteurs du cru.

Sur le marché de Trouville notre regard s'est porté principalement sur les étals de deux producteurs bien sympathiques, l'un ostréiculteur, l'autre producteur d'endives.

Les endives de ce dernier attirèrent  notre regard, elles étaient présentées dans des caissettes avec leur racines. La fraicheur, la beauté du produit dans cet hiver qui n'en finit pas représentaient une composition florale comparable à un mini massif de jonquilles.

 

Pour l'ostréiculteur et son épouse, la discussion s'est portée sur le dur travail en mer. Pour l'épouse certes les contraintes d'élever une famille, mais aussi le dur labeur de faire les marchés. Nécessité de se lever très tôt, charger la production, parcourir des dizaines de kilomètres, installer et présenter les produits.

 
Nous avons rencontré des gens passionnés par leur travail ne se plaignant pas des horaires. Nous ne pouvons éprouver qu'une grande admiration pour ces producteurs commerçants et conscients qu'ils ne sont pas rétribués à la hauteur de leurs efforts.