Préambule Cette année scolaire, les élèves des classes CE1/CE2 et CM1/CM2 de l’école Gérard Frison de LESDINS ont été amenés à étudier l’histoire de leur village, et plus particulièrement celle de leur monument aux morts qui est au cœur des commémorations. Ce travail a abouti à la réalisation d’un CD « Le monument aux morts de la Grande Guerre de ma commune » en vue d’un concours scolaire autour de la Journée commémorative du 11 novembre sur les Monuments aux morts de la Grande Guerre. Ce concours est organisé par le CIDEM (association « Civisme et Démocratie ») avec le soutien de l’Education Nationale dans le cadre des Itinéraires de citoyenneté, et en partenariat avec l’Historial de la Grande Guerre de Péronne. |
COMMUNE DE L E S D I N S (Aisne)
LE
MONUMENT
AUX MORTS
de la
Grande Guerre
de ma
commune
Travail de mémoire réalisé à l’école Gérard Frison de LESDINS par les élèves des classes CE1/CE2 et CM1/CM2
avec l’aide des Enseignantes : Mme Aurélie Dubus (CE1/CE2)
et Mme Monique Sauvage (CM1/CM2)
et la précieuse collaboration de M. Alain Richet, ancien Maire de Lesdins.
La vie à Lesdins
au temps de la Première Guerre Mondiale
au temps de la Première Guerre Mondiale
Avant de passer à un épisode tragique de la guerre de 1914-1918 avec les Allemands, nous allons faire un léger détour sur la période d'avant guerre afin de replacer notre village dans le contexte de la société de consommation qui débutait à cette époque.
Au tout début du XXème siècle, il n’y avait ni télévision, ni jeu vidéo, ni même de téléphone. On communiquait avec le télégraphe, dans un langage morse, qui se trouvait à l’école. C’est donc l’instituteur qui recevait les messages.
L’électricité n’existait pas encore. On s’éclairait avec des lampes à huile ou des bougies. On vivait beaucoup plus au rythme de la nature : on se couchait quand il faisait nuit et on se levait en même temps que le soleil.
Derrière la mairie, se trouvait l’école des garçons et derrière le salon de coiffure actuel, c’était l’école des filles.
En 1913, Ferdinand De Chauvenet, Maire de Lesdins à cette époque, a eu la première voiture automobile dans le village, elle était plus lourde que les voitures d’aujourd’hui et s’entendait de loin.
Voici quelques récits de Monsieur Fernand de Chauvenet, Lesdinois, Maire de Lesdins en 1919 :
« En 1914, le téléphone fit son apparition à Paris. Mon père profitant d'un voyage dans la capitale me fit entrer dans une cabine pour découvrir cet instrument qui n'était pas encore répandu dans la vie courante et dont je n'avais jamais entendu parler.
La communication se faisait avec le télégraphe et en morse. Il n'y avait pas de bureau de poste, l'instituteur avait la charge du télégraphe morse afin d'envoyer et recevoir les dépêches.
L'éclairage : la lampe à huile, pour passer ensuite à la lampe à pétrole, c'est en 1926 que l’électricité faisait son apparition.
L'automobile : c'est en 1913 que cet engin mécanique fit son apparition au village (coût 2500 F). C'était un outil invraisemblable qui faisait tellement de bruit que sur le trajet Saint- Quentin / Lesdins, arrivé à hauteur du pont du canal, tout le village était au courant de mon arrivée au village. »
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La Première Guerre Mondiale
à l’origine des monuments aux morts
à l’origine des monuments aux morts
Le déclenchement de la Première Guerre Mondiale
Le 28 juin 1914, des Serbes assassinèrent l'archiduc d’Autriche, François Ferdinand, héritier du trône Austro-Hongrois. Les envies de vengeance formèrent deux blocs, entraînant tous les pays d'Europe et leurs alliés dans la guerre qui devint mondiale. L’Allemagne était alliée avec l’Autriche.
La France fut très impliquée dans la guerre en raison de sa proximité avec l'Allemagne.
La vie des soldats, des femmes, des enfants et des animaux pendant la 1ère guerre mondiale.
Les hommes se battaient sur les champs de bataille pour défendre leur pays : la France. Ils étaient très courageux. Ils étaient surnommés les Poilus car ils vivaient dans des tranchées dans des conditions effroyables (pluie, froid, pas de quoi se laver, pas d'habits propres...).
Les femmes ne partaient pas au combat mais elles ont joué un rôle très important pendant la guerre : elles faisaient marcher les usines pour fabriquer les armes et les munitions.
Elles soignaient les blessés touchés au front.
Elles soutenaient le moral de leur mari ou des hommes de leur famille partis aux combats en leur adressant des lettres.
Les enfants et les civils de toutes les villes et les villages de France subissaient la Guerre : ils étaient victimes des batailles de la Guerre sans avoir demandé à y participer. Certains en mouraient.
Les animaux étaient aussi présents pendant la guerre.
Il y avait :
- ceux qui aidaient les Poilus, qui sauvaient des vies et qui remontaient le moral des soldats :
- les ânes, les chevaux servaient à transporter non seulement les canons et les munitions mais aussi les blessés.
- les pigeons voyageurs permettaient de transmettre des informations en passant au-dessus des soldats allemands. Certains soldats en emportaient avec eux.Le pigeon voyageur avait son propriétaire et au moment du lâcher de pigeon, celui-ci rentrait chez lui. C’est ainsi que le soldat pouvait transmettre un message à la famille. Ces oiseaux servaient en quelque sorte de téléphone.
- les vers luisants éclairaient les hommes, la nuit.
- de petits animaux tels que des chiens ou des chats représentaient la «mascotte » des soldats.
Les animaux permettaient aux hommes de mieux supporter l'horreur de la guerre. Certains d’entre eux (comme «Simon» le chat ou «Grander» le chien) ont reçu une médaille de mérite pour récompenser leur courage.
Des monuments aux morts ont même été construits pour eux en France et à l'étranger comma par exemple la statue commémorative d'un soldat et de son cheval dans le département de la Somme. - et ceux qui agaçaient les hommes : les poux et les rats qui les mordaient et qui apportaient des maladies graves.
Les dommages de la guerre
Sur l'ensemble des pays engagés, il y a eu plus de soixante millions de soldats sur les différents champs de bataille.
La France a compté 1 400 000 morts, ce qui représente plus de 10% de sa population active.
Pour notre commune, 28 jeunes Lesdinois sont morts aux combats, un lourd tribut pour une commune de 445 habitants à cette époque.
Le pays a été fortement détruit.
A Lesdins, presque toutes les maisons ont été rasées pendant la Première Guerre Mondiale. Il n’en restait que 4 ou 5.
L’inauguration des monuments aux morts
en France et dans notre village
En France, il existe plus de 36000 communes. Chacune d’elles possède un monument aux morts. Pourquoi ?
Pour nous rappeler les soldats morts en défendant notre patrie et pour nous souvenir de cette guerre désastreuse.
Tout en reconstruisant notre pays, toutes les communes de France ont envisagé de rendre hommage aux valeureux soldats morts pour la France en érigeant un monument aux morts.
D'où vient la création des monuments aux morts en France et la commémoration du 11 novembre ?
En 1919 est organisée une seule cérémonie du souvenir à la chapelle des Invalides à Paris.
En 1920 est associé pour la première fois à cette commémoration l'hommage à un soldat inconnu mort pendant la Grande Guerre. C'est le représentant anonyme des Poilus morts à Verdun.
En 1923, les anciens combattants et le ministre de la guerre de cette époque décident de faire allumer chaque année la flamme du souvenir, symbole de ce jour commémoratif.
Cela devient une tradition et un cérémonial né un peu partout dans les villes et villages de France. On y retrouve chaque année les personnalités élues avec le Maire, les anciens combattants, tous les habitants de la ville ou du village et les enfants des écoles.
Il faudra attendre la loi du 24 octobre 1922 pour déclarer jour férié le 11 novembre (date de l'armistice). Ce jour rend hommage aux innombrables morts de cette guerre. Cette commémoration devient une fête nationale où la tradition est de déposer une gerbe de fleurs au pied de chaque monument ce jour de souvenir de la fin de la Grande Guerre.
Pour Lesdins, la décision a été prise en deux temps :
Le 19 février 1920 le conseil municipal décide avec l'aide de l'état de réaliser une plaque commémorative pour glorifier nos jeunes Lesdinois morts pour défendre notre patrie.
Puis les Lesdinois ont trouvé que ce n’était pas suffisant.
Le 6 novembre 1924, le conseil municipal a décidé de réaliser un monument aux morts. Il confie aux établissements Dubray, marbrier à Bohain, le soin de présenter un projet de monument aux morts, celui-ci fut adopté pour un coût de 18 500 francs.
Restait le choix de l'emplacement pour placer cet édifice. Monsieur Fernand de Chauvenet, Maire de Lesdins, dont sa famille a été très touchée par cette guerre avec trois jeunes officiers morts aux combats, proposa un terrain lui appartenant et en fit don à la commune de Lesdins. C’est donc sur ce terrain qu’a été placé le monument.
Compte rendu du journal : Le guetteur de l'Aisne, prédécesseur du journal l'Aisne Nouvelle.
La commune de Lesdins glorifiait dimanche ses vingt-huit enfants morts pour la patrie. Sa parure, à cette occasion, œuvre de la population toute entière, était magnifique et s'harmonisait avec le resplendissant décor de la nature. Il faut dire, parce que c'est l'exacte vérité, qu'en cette solennelle circonstance les cœurs ont battu à l'unisson, dans une communion complète de toutes les bonnes volontés. L'heureux résultat était que la fête du souvenir à eu un éclat incomparable. Les rues étaient magnifiquement ornées de banderoles, de drapeaux, guirlandes et arcs de triomphe. Et sur cet ensemble harmonieux, les pavoisements semaient leurs couleurs de fête auxquelles l'été ajoutait ses trésors de lumière.
La matinée
Le matin un service religieux fut célébré pour les enfants de la paroisse morts pour la France.
L'église restaurée depuis peu était magnifiquement décorée. Malgré sa longue nef et son grand parvis l'ensemble ne pouvait contenir la foule des assistants. Au milieu du recueillement général M. Henri Jacquemin, curé de la paroisse, dégagea les leçons de la journée (restons unis, restons chez nous, restons chrétiens).
La fanfare de Levergies et les trompettes de Lesdins se firent entendre pendant la messe.
A l'issue de la cérémonie eut lieu la bénédiction du monument et l'on se sépara au chant du beau cantique :
Aux enfants de la PatrieQui sont morts sous les drapeaux,Obtenez, Vierge Marie,Dans le ciel, gloire et repos.
Le cortège pour l’inauguration
L’après-midi : inauguration du monument
Vers deux heures et demie les sociétés et la foule affluaient de toutes les directions. Et à l'heure fixée, le cortège s'organisa. Il était composé des trompettes de Lesdins, des sociétés de musiques de Lehaucourt, Estrées et Levergies, des sapeurs pompiers de Remaucourt, Morcourt, et Sequehart, des sections d'anciens combattants de tous les villages du canton, sans oublier les enfants des écoles sous la conduite de leurs dévoués maître et maîtresse.
L’après-midi : inauguration du monument
Vers deux heures et demie les sociétés et la foule affluaient de toutes les directions. Et à l'heure fixée, le cortège s'organisa. Il était composé des trompettes de Lesdins, des sociétés de musiques de Lehaucourt, Estrées et Levergies, des sapeurs pompiers de Remaucourt, Morcourt, et Sequehart, des sections d'anciens combattants de tous les villages du canton, sans oublier les enfants des écoles sous la conduite de leurs dévoués maître et maîtresse.
Le cortège fit le tour du pays et parvint au monument au pied duquel les drapeaux groupés semblaient monter une garde d'honneur. Sur l'estrade prirent place aux côtés de Monsieur Fernand de Chauvenet, le dévoué maire de Lesdins, le conseil municipal, MM Mathieu Sous-Préfet de Saint- Quentin, Émile Roussel Sénateur de l'Aisne, Charles Déjardins Député, M. Ringuier Conseiller général, tous les responsables de l'administration locale.
Puis ce sont les discours :
Puis ce sont les discours :
Monsieur Fernand de Chauvenet, Maire de Lesdins et Président des anciens combattants, prend en cette dernière qualité la parole pour remettre le monument à la commune de Lesdins et surtout à ses habitants :
« En août 1914 nos camarades sont partis les uns du village, les autres de la ville où ils tenaient garnison. L'existence journalière fut plus dure pour eux que pour les soldats des régions non envahies. Pas de lettres, pas de nouvelles, pas de retour au foyer pendant les permissions, mais seulement cette cruelle et lancinante incertitude où se trouvaient les leurs. Leur moral malgré cela était admirable, et si parfois la tristesse voire même le « cafard » cherchait à les étreindre, ils les repoussaient rapidement avec cette ténacité et ce courage qui en étonna plus d’un, ce sentiment était partagé par leurs chefs et les autorités civiles.
La Belgique, la Lorraine, la Somme, la Marne, Verdun, la Champagne, l'Aisne il n'y a guère de région où l'un d'eux n'ait jalonné de son corps la route à l'invasion ou le chemin de la Victoire.
Quelle reconnaissance infinie ne devons nous pas à des hommes qui ont toujours marché de l'avant, ne s'arrêtant que pour relever fraternellement le camarade tombé, jusqu'à l'ultime seconde où eux mêmes, se sacrifiant pour la France rougissaient une dernière fois de leur sang le sol sacré de la Patrie.
Ils n'ont pas vécu, eux, cette triomphante minute du 11 novembre 1918 où franchissant les parapets sans crainte d'être fauchés par une rafale d'obus ou de mitraille, les combattants bondissaient hors des tranchées ivres de joie et d'orgueil. Ils n'ont pas vu, eux, le drapeau tricolore flottant à nouveau sur Strasbourg et dans le nord de la France. Ils n'ont pas foulé, eux, cette route qui devait les ramener à leurs foyers, à leurs familles, à leur village enfin délivré à jamais du joug odieux de l'ennemi.
Jamais nous ne pleurerons assez ces héroïques artisans de la victoire, jamais nous ne témoignerons assez sur leur tombe, jamais nous ne témoignerons assez à leur mémoire notre amour et de reconnaissance et le mieux que nous puissions faire ne formera jamais qu'une infime partie de ce que nous leur devons.
Les unissant dans les mêmes sentiments, notre pensée ira à tous les soldats français et alliés qui débouchant le 8 octobre 1918 de la commune d'Omissy et du Tronquoy, mitraillés furieusement de ce point même par un ennemi aux abois, ont collaboré à la reprise de Lesdins et sont tombés sur notre terroir, dernières victimes de la folie allemande écrivant de leur sang le dernier chapitre de la grande guerre.
Nous nous inclinerons profondément devant la mémoire des civils qui ont succombé tant à Lesdins que sur les routes de l’exil et de l'évacuation. Notre souvenir ira très particulièrement à M. Nobécourt et à Mlle Boulanger dont la mort entourée l'une et l'autre de si tragiques circonstances endeuillèrent les cœurs de tous et les étreignirent jusqu'à l'angoisse.
Au nom des anciens combattants, j’adresse aux familles des uns et des autres l’assurance de l’indéfectible souvenir que nous portons à ceux qui ne sont plus.
Enfants des écoles, venez souvent fleurir ce monument, rappelez vous que c'est grâce au sacrifice de vos aînés que vous êtes en terre française et que vous êtes délivrés à jamais du joug de l'envahisseur. »
Les noms de 28 militaires ont été gravés sur le monument : ils représentent les jeunes soldats de Lesdins, entre 19 et 25 ans, morts sur les champs de bataille. Les corps n’ont pas tous été retrouvés.
Il y a aussi les noms de 2 civils.
Plus tard, d’autres noms ont été
rajoutés : 1 civil de la Seconde Guerre Mondiale (1939-1945) et 1 militaire de la guerre d’Indochine. |
LESDINS
BOULOGNE Arthur A SES ENFANTS MORTS POUR LA FRANCE BOULOGNE Paul DE CHAUVENET Henri DE CHAUVENET Louis DE CHAUVENET René CLEMENT Alexandre COCHET Kléber DELVILLE Victor DEQUIN Virgile DESCHAMPHELAERE Alfred DOLLE Adrien DOLLE Louis DUMONT Marceau EVRARD Paul GILLES Camille GRENGLET Henri GRIFFART Jean-Baptiste LECLERC René LEFEVRE Jules LOUTTE Paul MARQUIGNY Daniel MOREAU Kléber PEZIER Arthur PICOT Lucien POCQUET Jean POULAIN Georges PREUX Jules ROUSSEAUX Anthime Victimes civiles Henri NOBECOURT Zélia BOULANGER 1939-1945 Solange COUVEZ née ROGER Indochine Jacques DELACOURT 1951 |
En 1976, Monsieur Turbaux, Maire de Lesdins, accompagné de son conseil municipal, a décidé d’inaugurer le square (terrain sur lequel se trouve le monument aux morts) au nom de Fernand de Chauvenet.
L’importance de la commémoration
du 11 novembre
du 11 novembre
Témoignages d'enfants de l'école du village :
A la question posée: « Que signifie pour vous la commémoration du 11 novembre ? »
les élèves ont répondu :
Il faut se recueillir ce jour-là parce que ces soldats nous ont sauvés, on a pu rester libre. C'est atroce ce qui s'est passé pendant ces quatre ans, il faut se souvenir et le dire à nos enfants plus tard pour qu'ils sachent ce que ça veut dire pour ne pas qu'une guerre recommence. Ca me rend triste, tous ces morts, c'est pour ça qu'il ne faut pas faire la guerre. Il y a de plus belles choses à faire et à vivre que de faire la guerre. Il faut penser ce jour là, à tous ces soldats qui sont morts pour nous défendre. Vu qu'ils l'ont fait, il faut qu'on se souvienne d'eux Ces soldats ont fait leur devoir, à nous de les en remercier chaque année. Tout le monde fête en France le 11 novembre, c'est un jour de fête même si cette guerre ne rappelle que des choses horribles pour ces soldats. Je les remercie de nous avoir protégés. Les monuments servent à se souvenir des soldats morts car ils étaient des millions de soldats à partir et beaucoup d’entre eux ne sont pas revenus. Pensons à eux tous les ans. Le 11 novembre me rappelle aussi la mort de tous ces animaux qui ont aidé ces soldats. Il faut aussi leur rendre hommage car ils ont aidé les soldats dans leur quotidien et leur ont donné quelques moments de bonheur au cœur des champs de bataille. Il faut se souvenir de la Grande Guerre pour ne plus faire la guerre car cela n'apporte que des morts, des maisons détruites, de la peur et des pleurs. A chaque fois que l'on passe près du monument de Lesdins, je me souviens de ce qu'on a vu en classe et j'essaie de ne pas oublier cette date.
A la question : « Que doit-on retenir du 11 novembre ? »
les élèves ont répondu :
C'est le jour de l'armistice de la Première Guerre Mondiale : jour où l'on décida d'arrêter les combats. C'est le jour où nous nous souvenons des soldats qui se sont battus pour la France en remplissant leur devoir de citoyen français. C'est le jour où nous nous réunissons tous, au pied du monument, pour un moment de recueillement et de souvenir.
A la question posée : « A quoi sert un monument aux morts ? »
les élèves ont répondu :
Le monument aux morts sert à ne pas oublier ceux qui se sont battus pendant la guerre.
De nombreux soldats sont morts à 20 ans sous les balles. Les jeunes de notre village avaient tous entre 19 et 25 ans. Il est très important de nous recueillir devant le monument aux morts chaque année au 11 novembre pour rendre hommage, féliciter les soldats qui se sont battus pour la France et surtout les remercier parce que s’ils n’étaient pas allés se battre, la France pourrait ne pas être libre en ce moment. C’est la moindre des choses de rendre hommage, d’honorer ceux qui sont morts à la guerre, sur le champ de bataille ainsi que les victimes civiles (ceux qui sont morts à cause des bombes). Ils nous ont permis d’être en liberté actuellement.
L’an prochain, cela fera 100 ans que la guerre a commencé,
il ne faut surtout pas l'oublier.
Classe CE1/CE2 Classe CM1/CM2
La journée commémorative
du 11 novembre 2012 à Lesdins
Nous nous sommes recueillis au pied du monument aux morts et nous avons chanté l’hymne de notre pays : « La Marseillaise ».
Monsieur Gérard Defrance, Maire de Lesdins, était présent comme tous les ans.
Devant lui, il y avait également un ancien combattant en uniforme et le porte-drapeau.
A nous de faire chaque année, notre devoir de mémoire...
Soyons nombreux tous les ans…
Un grand merci à Monsieur Alain Richet, ancien Maire de Lesdins, qui est intervenu dans l’école pour nous apporter de nombreuses informations et documents.
Merci aussi à Monsieur Fabien Blondel pour le prêt de son livre sur les monuments.
Merci aussi à Monsieur Fabien Blondel pour le prêt de son livre sur les monuments.